Année 1, pas le temps, hivernage court et travaux « cosmétiques » …

Nous voilà avec notre Champagne au sec, tout près de la maison.

Bien pratique pour le petit chantier d’hivernage que l’on a prévu … faut dire qu’on est en avril et que l’on espère le remettre à l’eau en mai.
Indiquons par ailleurs que nous n’avons pas que cela à faire les WE et que l’on travaille en semaine … une famille, un boulot !
Donc les quelques heures de dispo nous permettrons de s’intéresser au lest, à la dérive … bien rongés par une absence de sortie d’eau par l’ancien propriétaires sur les dernières années.

Pour ce premier petit chantier, on va s’attaquer à ce qui a souffert … et on voit tout de suite que le lest et la dérive ont bien été grignotés par la rouille !

Notre Champagne est un dériveur lesté : 1,25 m de tirant d’eau dérive relevée, passant à 2,30 dérive basse.
Le lest est un saumon de quille de 3 tonnes faisant 3m de long et 40 cm de large à l’avant, à l’axe de dérive.
Au milieu du lest, dans une fente de 3cm, une dérive pivote, en forme de 1/4 de cercle.

CHAMPAGNE Hivernage travaux
Le lest, en fonte, n’a que quelques petites cloques de rouille, ce n’est trop méchant.
Par contre, la dérive … on parle de crevasses …

Si on y regarde d’un peu plus près, sur la dérive … on se rend compte que là c’est véritablement bien attaqué !

Dérive rongée par la rouille

Dans le puis de dérive, il y a deux bloc de téflon qui la maintiennent au centre et évitent qu’elle n’oscille en position basse, surtout lorsque le bateau est à la gîte.

Mais ces blocs frottent nécessairement un peut la dérive lorsqu’elle descend et remonte. Il s’en suite donc une zone d’usure plus profonde (celle visible à gauche, avec un « trou » marqué correspondant à la positions de blocs, dérive relevée).

Mais il n’y a pas que cela qui l’a marquée … elle a aussi manqué d’entretien.
Lorsque la dérive est baissée au maximum, jusqu’à la buttée, il reste une partie large de 40 cm invisible et que l’on ne peut entretenir.

Pour cette première année, on va donc repeindre le tout pour protéger 12 mois.

Décapage du lest.
Une prochaine fois, je passerai peut-être un enduit époxy.

Sur cette photo, au milieu du lest, on voit le cache métallique qui renferme le bloc téflon tribord permettant le centrage de la dérive dans le puis.

Ce que je ne sais pas encore … mais on le découvrira lors de notre première sortie en mer, hélas, c’est que le câble de manœuvre de la dérive, arrivant à un treuil dans la table du carré est bien fatigué … et qu’il aurait bien mérité une petite visite ! (à suivre dans un prochain article)

Pour l’année prochaine, ma décision est prise : on la remplacera par une dérive en INOX, plus d’entretien !

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