RHUM 2018 – Class40 : Maxime CAUWE

Cette Route du Rhum 2018 sera la seconde pour laquelle je fais le déplacement à Saint-Malo, au village de la course, pour voir les concurrents à quai.

Cette fois, je vais pouvoir accéder aux pontons pour rendre visite à un concurrent en Class40 que j’ai rencontré il y a quelques mois dans le cadre professionnel : Maxime CAUWE.

C’est donc un immense plaisir de vous partager ce reportage photo.

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Après une bonne vingtaine de minutes de marche depuis le parking, et le tour du bassin Vauban j’arrive à la passerelle d’accès au ponton … badge obligatoire.
C’est l’heure du rendez-vous, Maxime arrive avec le badge visiteur, c’est parti pour une matinée de déambulation pour admirer tous ces voiliers amarrés.

Voilà le coureur des océans : AZEO, le Class40 n°98.

Histoire du voilier :

Construit en 2010, il fait une première Route du Rhum avec Eric Defert comme skipper.
Comme tous les bateaux de cette jauge : 12,19 m de long, 4,5 m de large, 4,5 tonnes, appendices fixes.

En 2011, il devient propriété du skipper Yannick BESTAVEN jusqu’en 2014 et aura un beau palmarès :
– 2nd à la course Les Sables-Hortas-Les Sables
– 1er à la Jacques Vabre 2011
– 4eme à la Solitaire du Chocolat 2011
– 3eme à la Normandy Chanel Race 2012
– 4eme à la Jacques Vabre 2013

Après 2014, il poursuivra les courses avec Valentin LEMARCHAND, puis Thibault HECTOR.

A noter en 2016 : Jule BONNIER prend la barre du Class 40 n°98 pour la Transat Quebec – Saint-Malo, qu’il terminera 5eme … ce nom vous dit quelque chose …
C’est en effet le co-skipper de AVANADE aux côté de Maxime sur la majorité des courses depuis 2018.

PHOTO REPORTAGE Maxime CAUXE / AZEO :

Le capitaine, fier de son voilier !

Pour cette visite, on est venu en famille !
On commence par quelques échanges dans le cockpit,

Maxime CAUWE, skipper du Class40 n°98, sponsor AZEO
Maxime CAUWE, skipper du Class40 n°98, sponsor AZEO

La pluie arrive … on va donc commencer par une visite de l’intérieur.

Comment entrer rapidement dans la cabine d’un Class40 … en toute sécurité ?
On voit que Maxime est habitué à baisser la tête et lancer les pieds en avant …efficace en effet !
A l’intérieur c’est un peu nu … disons qu’on va à l’essentiel en course.


Les ballastes, les rangements, tout y passe.
Il explique, on pose des questions …


Le moteur, c’est le petit truc qui surprend les enfants !
“Tu peux tricher alors en course quand il n’y a pas de vent ?”
Ben, pas vraiment car il y aura des scellés de posés sur le moteur pour s’assurer qu’il n’a pas été utilisé en course … sauf cas de force majeur

… comme avec l’arrivée en Martinique de Alex THOMSON sur HUGO BOSS pour se dégager des rochers … 24 h de pénalités qui lui font perdre la course, il finira 3eme 12h derrière le premier au classement général de cette Route du Rhum 2018!


Le coin cuisine … pas de plan de travail, par de robot cuiseur …
Ce n’est pas à ce poste que le skippeur passera le plus de temps !


Enfin le repos …
ça se lit sur son visage, on sent que Maxime s’y sent très bien sur ce gros pouf-matelas !
Comme il le dit, quelle que soit la gîte, il pourra avoir une position confortable.

Et s’il y a un coup de vent, une grosse vague … il roulera facilement au sol et ça ne manquera pas de le réveiller …


Maintenant, faisons le tour de la bête :


La pointe avant, le hublot donnant dans la soute à voile.
De chaque côté, des mains courantes … ça peut servir de devoir se tenir fermement !

L’étrave.
Absent sur cette photo, le poste d’amure du spi à l’extrémité du bout-dehors.


Vue depuis la pointe avant.


Le cockpit, depuis le poste de barre. Porte d’accès bâbord à la cabine.
Barre franche visible à droite.
Au centre, le winch principal permettant de reprendre toutes les drisses et écoutes arrivant au piano central.


Le cockpit, idem, côté tribord.
Tout est bien propre … normal, Maxime emmène un balai !


On quitte le bord.
Grand merci à Maxime pour cette visite commentée.
En tant que voileux, cela nous donne envie, mais les conditions qu’il rencontrera ne sont pas pour nous …

Sur cette photo on voit bien le potentiel de glisse de ces voiliers.

Sur l’arrière, l’hydrogénérateur, apportant la majorité de l’électricité du bord.

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