Année 1, profitons de notre beau voilier ! (:-()

Le voilà sur la remorque, un dernier coup d’anti-fouling et on ne reparlera d’hivernage que dans 8 mois !
A nous les plaisir de la croisière à la voile !

PREMIERE SORTIE : pour commencer, un petit tour en famille, pour rejoindre Noirmoutier.

Je l’avait passé il y a 2 mois lors du convoyage, nous voici passant le pont de Cheviré pour une descente de la Loire d’environ 5 heures jusqu’à Saint-Nazaire.
Le temps est superbe.


Au fil de l’eau, entre deux rives très peu urbanisées, nous découvrons les points forts de la Loire.

Non, la Loire n’est pas en crue.
Non, il n’y a pas eu érosion …
C’est la maison dans la Loire, oeuvre du Voyage A Nantes.
en savoir plus cliquez ici
Nous arrivons devant Couëron.
Le long de la route bordé de platane, la majestueuse tour à plomb.

Non ce n’est pas un phare !

Cette tour à plomb est un monument exceptionnel et véritablement énigmatique pour les nouveaux visiteurs !

Son utilité était avant tout militaire … mais pas dans l’architecture … cette tour servait à fabriquer les nombreux plomb tirés par les fusils (principalement la mitraille) !
Construite en 1878, on y faisait fondre le plomb en haut, ce dernier, liquide passait au travers de grilles calibrées qui laissaient tomber des gouttes de plomb.
Pendant leur chute, elles devenaient parfaitement sphériques et durcissaient avant d’arriver en bas de la tour !

La Loire sauvage. La plaine sud longeant le canal de la Martinière.

Sur le bateau, les précédents propriétaires avaient installé un filet sur les filières … car ils avaient un chien à bord !
Cuit par le soleil … le filet … (;-)) ne restera as longtemps en place !

Dans le carré, c’est un plaisir d’avoir autant de place !
Table et banquette pour 6 à 7 personnes, ça fait de la place pour jouer aux Playmobil … tant que l’on ne gîte pas trop.

Le pont de Saint-Nazaire est passé, route au SO pour rejoindre l’Herbaudière à 15 milles.
Notre première journée en mer.
Notre première nuit à bord.
Je ne suis pas loin du bonheur !!!


Le lendemain, même temps.
Petit déjeuner à bord, avec pain frais et croissants.
On quitte le ponton, marée basse mais avec suffisamment d’eau à l’entrée du port et dans le chenal, nous quittons L’Herbaudière.

10 mètres après avoir passé l’alignement de la digue, une énorme bruit et un choc fait trembler sous nos pied …
Panique à bord, une rocher ?
je cours dans le carré, inspecte les fonds après avoir soulevé les planchers,
rien, pas d’eau, pas de trace de craquement, les varangues sont intactes.
Me voilà rassuré !
Mais qu’est-ce que ce choc ?
Seule explication : la dérive.
Je tourne le treuil permettant de la descendre et je vois le câble détendu revenir avec une extrémité sectionnée !
Durant la journée de la veille, nous l’avions montée et descendue et ce matin, le câble a rompu en sortant du port !
Comme ça, juste pour nous foutre la frousse.
La dérive, plaque en acier de 17 mm représentant un 1/4 de cercle de 1,5 m de diamètre et pesant environ 120 kg a donc été libre de descendre d’un coup, autour de son axe, jusqu’à la butée d’arrêt, barre d’inox solide de 3 cm de diamètre !
Le bruit et les vibrations étaient donc ce choc contre la butée, avec rebond, puisque nous avions identifié deux coups.

Quelle frousse !
Quelle malchance pour cette première sortie … cela n’a pas véritablement mis en confiance le reste de la famille pour qui c’était la première sortie à bord.

Nous devions rejoindre Arzal, en remontant la rivière Vilaine.
Changement de programme, nous arrêtons finalement notre petite croisière à La Turballe, port en eau profonde, puisque nous voilà avec un tirant d’eau de 2m20 …

Nous voilà avec un beau problème à résoudre avant notre prochaine sortie en famille !

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